dimanche 6 mars 2016

De moi

En ce moment, j'ai été très occupée. Mais je n'abandonne pas mon combat.
J'ai eu envie d'écrire un petit poème, suite à un poème vue en cours d'espagnol... J'ai donc écrit en vers blancs ( ça se dit " blank verse " en anglais, donc je suppose que ça s'appelle comme ça en français aussi ), c'est-à-dire des vers qui ne riment pas. Enfin, pour la plupart. Des alexandrins, ici. J'espère que vous l'aimerez...
( je précise que vous pouvez le partager sur les réseaux sociaux, mais en citant mon nom et en précisant que c'est moi qui l'ai écrit.. )

Plus d'espoir

Je voudrais croire qu'il y a bien de l'espoir
Dans notre génération. Oui, on nous le dit
Mais on nous élève de la même façon
Egoïstes, bornés, gâcheurs et paresseux
Irresponsable, cupides, cruels, violents
Consommateurs effrénés sans morale, sans pitié
On s'en fiche des conséquences, on veut notre confort
Plus de sentiments, plus d'humanité
Menaces, guerres, morts, destruction sans remords
Notre planète-mère au bord de l'implosion
Vous nous léguez un monde et une société
En décadence, tournés comme du lait
Par ce manque d'humanité, par cette haine
Qui gangrène nos coeurs, enfin ce qu'il en reste...
Condamnés, comme notre planète, et par notre faute.

dimanche 28 février 2016

Une chanson ( enfin, deux )

Il y a une chanteuse, que j'adore, et qui fait des chansons dont les paroles résonnent tout particulièrement en moi. Elles ont quelque chose qui fait que je me retrouve en elles. Cette chanteuse, c'est Zazie.
Il y a une de ses toutes dernières chansons qui reflète ce que je pense de notre gestion de la planète.
Il s'agit de Petroleum, qui fait partie de son dernier album, Encore heureux.

Je vous mets les paroles, pour que vous compreniez.

Petroleum

Allez y c'est la fête, allez y c'est ma fête
Allez faites vos plans sur la comète
Mettez y le turbo, j'en ai sous le capot, c'est super
Allez petits voyous, plus vite, hâtez vous
Apaisant frénétiques mes nappes phréatiques
Encore quelques forages
Si c'est pas de la rage, c'est de l'amour
De l'amour

Comme larron en foire, Petroleum
Vendez mon or en barre, je ricane
La Terre est un trou noir, rien dans le crâne
Prenez mon or en barre, je le donne

Faites nous des euros, des zéros, des milliards
Et défoulez vous sur mon trottoir
Oui faites la cour aux dollars,
La marée est en noire, est en noire
Oui prenez tout ce qui reste, qu'on m'enterre, qu'on m'achète
Oui prenez tout ce qui reste, oui qu'on m'achève
Allez creusez dans tous les sens
Toutes mes condoléances, je me meurs

Comme larron en foire, Petroleum
Vendez mon or en barre, je ricane
La Terre est un trou noir, rien dans le crâne
Oui prenez mon or en barre, je le donne

Et faites, faites les fous
Des trous, des p'tits trous dans mon cœur percé
Passez le mur du son, en voiture, en avion
Où sont vos cœurs, vos cœurs, ces tristes moteurs sans réaction
Et faites moi bien la mort, oui faites moi bien mal
Et faites moi la totale, oui la totale
Allez coincez moi dans la file
Et tuez moi sans Mobil, sans Mobil
Voyez comme vos têtes tournent
Quand ma tête tombe
Allez creusez la notre tombe, oui notre tombe
Qu'ont-fait de moi les hommes?
Immonde monde à la gomme, à la gomme

Comme larron en foire, Petroleum
Vendez mon or en barre, je ricane
Oui la Terre est un trou noir, trou dans le crâne
Vendez en or en barre, j'abandonne
J'abandonne

Vous voyez ? C'est ma vision des choses.
Il y en a une autre qui me fait la même chose, en plus fort. Elle est plus ancienne, la première fois que je l'ai entendue, je devais avoir 6 ans... Et je ne comprenais pas les paroles, je pensais que ça parlait d'un homme qui s'ennuyait ( ah, la naïveté de l'enfance... ) et elle me faisait rire par ce qu'il y avait un gros mot. Et puis je l'ai oubliée. Enfin, 9 ans après, un soir d'hiver, je l'ai réentendue par hasard. J'ai compris le sens des paroles. Enfin. Et il y a eu un truc qui m'a émue aux larmes.
C'était l'année dernière. J'étais en 3eme, et je l'ai travaillée pour l'histoire des arts. Plus le temps passait, alors que j'analysais les paroles, plus je l'aimais. Et puis, j'adore la voix de Zazie en général, et la mélodie... Voilà quoi.
Finalement, je n'ai pas été interrogée dessus à l'épreuve mais la chanson est restée dans mon coeur et dans ma tête. Car c'est ma vision de l'humanité.

Je suis un homme

Je suis un homme de Cro-Magnon
Je suis un singe ou un poisson
Sur la Terre en toute saison
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.

Je suis un seul puis des millions
Je suis un homme au coeur de lion
A la guerre en toute saison
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.

Je suis un homme plein d'ambition
Belle voiture et belle maison
Dans la chambre ou dans le salon
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.

Je fais l'amour et la révolution
Je fais le tour de la question
J'avance, avance à reculons
Et je tourne en rond, je tourne en rond.

Tu vois, j'suis pas un homme,
Je suis le roi de l'illusion
Au fond, qu'on me pardonne
Je suis le roi, le roi des cons.

Je fais le monde à ma façon
Coulé dans l'or et le béton
Corps en cage, jeté en prison
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.

Assis devant ma télévision
Je suis de l'homme, la négation
Pur produit de consommation
Oui, mon compte est bon
Mon compte est bon.

Tu vois, j' suis pas un homme,
Je suis le roi de l'illusion
Au fond, qu'on me pardonne
Je suis le roi, le roi des cons.

C'est moi, le maître du feu,
Le maître du jeu, le maître du monde
Et vois ce que j'en ai fait,
Une Terre glacée, une Terre brûlée,
La Terre des hommes que les hommes abandonnent.

Je suis un homme au pied du mur
Comme une erreur de la nature
Sur la Terre sans d'autres raisons
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.

Je suis un homme et je mesure
Toute l'horreur de ma nature
Pour ma peine, ma punition,
Moi je tourne en rond, je tourne en rond

Je suis un homme et je mesure
Toute l'horreur de ma nature
Pour ma peine, ma punition,
Moi je tourne en rond, je tourne en rond

Moi je tourne en rond, je tourne en rond

Voilà.

dimanche 24 janvier 2016

Pollution atmosphérique

Il y a deux jours, là où je vis, il y avait une alerte à la pollution atmosphérique trop importante. J'habite sur les hauteurs de la ville, et de la cuisine je pouvais distinctement voir une espèce de brouillard sur la ville, un peu marron.
En Chine, c'est dix fois pire. Inutile de décrire ce qui se passe là-bas, je suppose que vous l'avez tous lu dans les journaux.
Vous trouvez ça normal ? Et bien, pas moi. Pour moi, on ne devrait pas avoir besoin de masques pour sortir. Et pourtant, les Chinois sont obligés de le faire.
Imaginez qu'on prenne un habitant de France, mettons du dix-huitième siècle, et qu'on le fasse voyager jusqu'à notre époque. Ce voyage temporel s'appellerait Pierre, et serait... disons un boulanger. De 32 ans en 1763, mettons.
Le pauvre homme serait certainement terrorisé par nos voitures ( Un monstre !!!! ), ébloui par nos grandes villes ( Et en plus, c'est large, c'est bien entretenu ) et leur pollution lumineuse ( J'ai mal aux yeux ! ), perplexe devant nos technologies ( Il y a des gens dans cette petite boîte ? Quelle abomination ! ), perdu devant les avancées scientifiques et les grandes découvertes ( quoi, on ne saigne plus les patients pour guérir de maladies ??? ).
Mais surtout, sans doute serait-il suffoqué par l'atmosphère de nos villes !
Il ne faut pas oublier, qu'en plus de jouer notre planète à polluer ainsi, nous jouons notre santé...
Alors, si vous n'êtes pas prêts à faire des efforts pour la planète, faites-en au moins pour vous...

Comme d'habitude, vous pouvez partager ce texte sur les réseaux sociaux !